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 Les collectifs opposés au gaz de couche en Lorraine et dans le Nord/Pas-de-Calais

En Lorraine

Suite aux manifestations dans le Sud de la France début 2011 le collectif lorrain se crée avec la volonté de créer une dynamique.

Il répond à une demande par rapport aux articles de la presse locale qui croit en l’eldorado lorrain et qui fait miroiter aux lecteurs des milliards de M3 de gaz non conventionnel et par là même la baisse du prix du gaz à tous les étages.

En septembre 2015, la population Longevilloise découvre avec stupeur l'enquête publique relative au projet de forages de gaz de couche dans sa commune ainsi que sur Zimming et Lachambre. La mobilisation est rapide autour des lanceurs d'alerte, et un collectif se forme. Rapidement, on constate les limites d'un collectif et l'on se rend compte qu'une association inscrite aura toujours davantage de poids, ainsi qu'une meilleure image face à la population.

Le noyau dur se forme alors, dans le but de prévenir des risques environnementaux dans la région. L'association naît alors sous l'appellation Association pour la Préservation de notre Environnement Local (en Moselle) : APEL57.

Ses statuts précisent qu'elle est à but non lucratif, a pour objet de veiller à tout faire pour prévenir les projets, visant à détériorer l'environnement de vie locale, sur le secteur Boucheporn, Lachambre, Longeville-lès-Saint-Avold, et Zimming, et plus généralement sur la Moselle. Elle pourra, le cas échéant, faire profiter de ses recherches et connaissances, d'autres associations ou collectifs rencontrant des problèmes équivalents à ceux déjà constatés. Elle aura la capacité d'intervenir auprès des différentes sociétés, pouvoirs publics et collectivités, pour faire entendre la voix de ses concitoyens. L'association peut entreprendre ou soutenir des actions de développement durable, afin de protéger l’environnement. Pour arriver au terme de ses objectifs, l'association peut avoir recours à la distribution de tracts, d'informations, l'organisation de réunions, de manifestations publiques, de rassemblements populaires, ainsi que tout autre moyen légal à sa disposition. Son objet s'inscrit dans le cadre de la constitution de l'environnement de 2004, dont l'article premier stipule que chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. Elle peut décider d’ester en justice sur décision de l’Assemblée générale.

Le collectif "STOP Gaz De Couche 57" s'est formé suite aux premiers permis d'exporation de gaz de couche qui ont été accordés en Moselle, mais ses membres viennent de différents départements de l'Est de la France. Son but est d'informer sur le projet mosellan et de permettre une convergence des différents collectifs opposés à l'extrativisme.

Le collectif lorrain a fait un certain nombre d'entretiens avec des journalistes, une brève sur TV MIRABELLE, quelques manifs pour se faire connaître, une participation à l'enquête publique sur le permis de Forcelles QUI SEMBLE ÊTRE LA RECHERCHE de pétrole conventionnel -mais là nous n'en voulons pas non plus. Un prélèvement d'eau dans un cours d'eau en aval du forage a été effectué pour vérifier s’il n'y a pas été fait de fausse manœuvre. Le collectif réalise aussi une émission de radio mensuelle.

Un autre collectif, plus petit, a commencé à exister à Zimming.

https://gazdecouche.over-blog.com

https://www.apel57.org/

https://www.facebook.com/Prot%C3%A9geons-notre-cadre-de-vie-Zimming-Longeville-Boucheporn-Lachambre-315526891904740/

 https://www.stop-petrole-de-schiste77.com/

 

Dans le Nord/Pas-de-Calais, trois collectifs se sont créés :

- houille-ouille-ouille-59/62

- gazhouille 62

- maghouille en Gohelle

Ces trois collectifs travaillent en commun pour s’opposer à l’exploration et l’exploitation du gaz de couche. Cette lutte a commencé en 2012.

https://houille-ouille-ouille-5962.com

https://www.facebook.com/groups/487360018042415/?fref=ts

 

La société Gazonor exploite du gaz de mine dans le bassin minier depuis de nombreuses années. L’exploitation de ce gaz ne nécessite pas de faire de forage et, bien sûr, nous ne sommes pas opposés à cette industrie.

L’entreprise « la Française de l’Énergie », ex EGL, veut exploiter le « gaz de couche » dans le bassin minier. Il s’agit d’aller récupérer le gaz contenu dans les couches de charbon qui n’ont pas été exploitées pour l’extraction du charbon (plus profond). Pour récupérer ce gaz, il faut faire des forages (nombreux, ou avec des drains horizontaux).

Les dangers de l’exploration pour le gaz de couche sont multiples :

·         Dangers sur les nappes phréatiques qui seront traversées par ces forages : contact avec des boues de forages potentiellement chargées de métaux lourds, voire d’éléments radioactifs, fuites de méthane (le ciment qui sert de protection de la nappe résisterait-il aux mouvements de terrains que nous connaissons régulièrement sur le bassin minier ?)

·         Dangers de mouvements de terrains et de séismes dans un sous-sol déjà déstructuré par 100 000 km de galeries, liées à l’extraction du charbon.

·         Si ces explorations révélaient un potentiel intéressant de gaz de couche, il y aurait exploitation, ce qui nécessiterait le forage de très nombreux puits, dont la durée de production est très limitée dans le temps. Que se passera-t-il quand les puits ne seront plus rentables ?

L’entreprise « la Française de l’Énergie » vient de déposer un dossier de demande de cotation en bourse, avec l’objectif clairement affiché de prendre la main sur Gazonor, qui possède deux permis de recherche -le SUD MIDI et le VALENCIENNOIS- et deux concessions.

C’est un projet financier que nous dénonçons !

Nous sommes résolument opposés -comme de nombreux collectifs existant en France- à l’extraction des énergies fossiles -pétrole, gaz de schiste et de couche …

 

La position des collectifs a été très claire depuis le début :

NON à l’exploitation du gaz de couche ; ni ici ni ailleurs, ni aujourd’hui ni demain